Un chef de la publication assure la cohérence des sujets abordés sur votre site. Il s’assure que chaque sujet soit traité en profondeur, de manière concise, sans redite .
D’une part Il a une vision globale du site, des valeurs de l’entreprise, des objectifs marketing. D’autre part, il doit avoir l’autorité et l’indépendance nécessaire pour supprimer ou corriger le matériel inadapté.
Pour être efficace, un chef de la publication centralise et contrôle toutes les rédactions :
Mettez du coeur et du corps dans ce que vous faites. Prenez partie et affirmez votre identité de marque, sinon votre site adopterait un ton neutre, fade, sans saveur.
Comment améliorer les choses ?
Premièrement, définissez qui vous êtes (ou qui vous voulez être). Demandez vous « Si mon site était une vraie personne, comment serait-il dans la vie ? » Quelles seraient ses humeurs ? Sa manière de parler ?
Enfin, rédigez une charte éditoriale. Ce « Guide des contenus » compile le matériel requis, pour savoir rédiger en respectant l’esprit de votre site.
Donnez des exemples de style d’écriture, précisez une ligne directrice. Imposez un ton et des “Bien / Pas Bien” dans la formulation.
Produisez un modèle de texte pour chaque type de contenu ou de page (un modèle de news, un modèle de fiche produit, un modèle dossier, un modèle de petite annonce, etc.)
En tant que chef d’entreprise ou manager, vous comprenez que votre site est bien plus qu’un simple outil marketing ou d’encaissement CB.
C’est un véritable moteur de business. C’est pourquoi vous devez impliquer votre équipe dans la création et la maintenance des contenus du site.
Pour aller plus loin, pourquoi ne pas inclure ces tâches dans l’évaluation trimestrielle des performances ?
Je suis sûr que vous avez déjà rédigé un manuel d’accueil pour vos nouveaux salariés.
Vous avez tellement peur d’oublier quelque chose que tout y est consigné.
C’est tellement exhaustif que votre nouveau collaborateur est noyé sous la masse d’information.
A la fin de la session d’accueil que vous lui avez programmé, saoulé, il n’a rien retenu : c’est rentré par une oreille, c’est ressorti par l’autre !
Evitez les longues sessions de formation, évitez les gros manuels de procédures. C’est totalement inadapté aux intervenants ponctuels (ça les démotive) et ça tue la productivité de vos utilisateurs récurrents.
Essayez d’adopter des séries de mini cours au format video, ne dépassant pas 5 minutes, couvrant les principales fonctionnalités qu’ils utiliseront.
Rédiger pour la presse et pour le web sont deux choses différentes . Ecrire une bonne copie pour le web tient autant de l’art que de la science.
Les freelances font souvent des dissertations dignes du niveau collège, bourrées de verbiage soporifique et difficile à décrypter. Normal, ils ne maîtrisent ni votre métier, ni les attentes de vos clients. Pour peu que vous ayez été avare sur le brief rédactionnel, c’est la totale ! Pour éviter la soupe, pensez “E-EAT” !
Pour éviter de passer votre temps à relire et corriger de la soupe coupée à l’eau tiède, mettez en place ce plan d’action :
Les CMS offrent une telle facilité de publication que vous risquez de noyer vos utilisateurs sous un flot d’information.
Les raisons menant à l’inondation de l’information :
Concentrez vous sur l’intérêt de l’utilisateur, simplifiez votre « fond documentaire ».
Passez en revue les contenus existants et pour chacun d’eux, demandez vous ceci :
Si vous répondez « non » à une seule des deux questions, alors supprimez ou adaptez immédiatement ce contenu.
Ce travail d’élagage est vécu comme une souffrance parce que vous supprimez des contenus ayant coûté parfois des centaines d’euros.
Pour que ces contenus, cher payés, ne tombent pas dans l’oubli, recyclez-les en les plaçant sur un autre site.
C’est une leçon qui coûte cher, mais elle est nécessaire. La morale : plus ne veut pas forcément dire mieux.
Pour développer vos affaires, vous devez publier des contenus intéressants et, c’est un passage obligé, ajouter des appels à l’action.
Si vous comptez sur la perspicacité de vos lecteurs pour trouver votre numéro de téléphone, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil. Il faut TOUJOURS guider l’utilisateur à l’étape suivante !
(A propos, appelez nous au 0960 16 44 82 pour que nous vous aidions à booster les perfs de votre site.)
Si chacun de vos services / équipes internes fait déjà son contenu selon ses préoccupations, vous pourriez trouver que c’est plutôt pratique parce qu’ils peuvent s’autogérer.
L’erreur commise ici est que vous pensez que le cerveau de votre client est organisé comme votre entreprise.
Or, l’organisation d’une entreprise est tout sauf naturelle pour vos utilisateurs.
Vos utilisateurs ont des problèmes à résoudre, des tâches à accomplir pour atteindre leurs objectifs.
Pour gagner en efficacité, listez les tâches que doivent accomplir vos clients, hiérarchisez-les et adaptez vos Appels à l’action.
Par exemple, un de nos clients veut garder sa casquette de « Rédacteur en chef » mais manque de temps pour rédiger les contenus, les publier, les mettre en forme, mettre en place les bons Appels à l’action…
Nous avons développé un forfait spécifique incluant formation, coaching, prestations de rédaction et d’intégration HTML. Il ne lui reste plus qu’à relire et valider. L’offre est personnalisée et cartonne.
Vous avez créé des comptes Facebook et Twitter et votre intégrateur a ajouté des boutons de partage sur les réseaux sociaux.
Les compteurs restent désespérément proches de zéros ? C’est normal : le Community Management, c’est de la relation publique, pas de la technologie !
Pour améliorer vos scores, mouillez-vous. Passez plus de temps avec vos utilisateurs.
Si vous manquez de temps ou de motivation, trouvez quelqu’un dans votre équipe d’assez passionné pour s’intéresser honnêtement aux utilisateurs. Si le ton est forcé, ça se sentira et la connivence ne se créera pas.
Voici votre plan d’action :
Un client a commandé un site multilingue, « pour le jour où nous irons à l’international ».
Deux ans plus tard, sa couverture est devenue régionale et pourtant il continue à traduire chaque nouvelle page dans des langues ignorées de ses clients. Ça lui coûte une fortune !
Les systèmes multilingues sont coûteux parce que vous devez les alimenter avec du contenu intéressant. Chaque nouvelle fonctionnalité devant être traduite, ça alourdit vos devis.
Ces traductions freinent votre développement.
Mon conseil : le multilingue doit être ajouté uniquement quand c’est un besoin concret, immédiat.
Il doit vous donner la possibilité de présenter un nombre limité de pages par rapport à la langue native du site. S’il s’agit simplement d’une aspiration à long terme, gardez votre argent et payez-vous des clics sur Google Ads ou optimisez votre référencement naturel.
Votre plan d’action :